Le préfet du Finistère condamne les nouvelles violences survenues à Brest

Mis à jour le 30/06/2023

De violences urbaines se sont à nouveau produites à Brest dans la nuit du 28 au 29 juin.

Les pompiers sont intervenus dès 21H00 ,sous protection systématique des forces de l'ordre, à 83 reprises majoritairement pour des feux de poubelles, de véhicules et de mobiliers urbains mais également suite à des tentatives d'incendies de bâtiments publics ou commerciaux.

A chaque fois, des groupes de 30  à 50 individus hostiles se sont rassemblés souvent de façon simultanée, représentant environ 300 individus au total, entre 21h et 3h30 dans  différents quartiers de la ville, en particulier en centre-ville à Bellevue et Kerourien.

19 véhicules ont été incendiés.

Une salle de sport privée, rue de Plymouth, a été particulièrement touchée malgré les moyens importants mis en œuvre. D’autres bâtiments, tant publics que privés, ont été pris pour cibles ou dégradés : en particulier let le centre social de Kérourien mais aussi des agences bancaires et commerces ; ces actions étaient assortis de tentatives de destructions et de pillages, y compris en centre-ville.

Les bureaux de police de Lambézellec et de Bellevue ont subi de légères dégradations sans impact sur leur activité. Aucun blessé n’est à déplorer parmi les forces de l’ordre et les secours. 130 pompiers ont été engagés.

La police et la gendarmerie ont  procédé à 7 interpellations  d'individus et placés en garde en vue.

Des investigations judiciaires sont en cours, sous l’autorité du procureur de la République de Brest pour établir les responsabilités des auteurs en particulier des incendies et dégradations de commerces.

Philippe Mahé, préfet du Finistère condamne à nouveau ces comportements insupportables car extrêmement violents contre les forces de l'ordre et   visant  clairement des biens publics et privés, avec en outre la volonté explicite et organisée  de procéder à des vols crapuleux.

Le préfet remercie les forces de police et de gendarmerie à nouveau mobilisées ainsi que les pompiers, dont le professionnalisme a permis de limiter les impacts de ces violences urbaines. Il appelle au calme et à la responsabilité de chacun pour empêcher un phénomène qui couvre une délinquance inacceptable.

La mobilisation de tous les services de l’État est totale et permanente pour protéger les personnes et les biens .

 


Incidents de violences urbaines dans la nuit du 28 au 29 juin 2023 à Brest

Cette nuit, après quelques premiers feux de poubelles et de trois véhicules dans différents quartiers de la ville, la situation a évolué à Brest, à l'instar de la situation nationale, à partir d'une heure du matin.

En particulier dans le quartier de Pontanézen, une cinquantaine de jeunes se sont violemment opposés à l'intervention des pompiers qui intervenaient sous escorte de la police. La police a alors organisé une riposte nécessaire, pour garantir une intervention sécurisée, avec un renfort de la gendarmerie.

Les affrontements maîtrisés, malgré la violence contre les forces de l'ordre, ont permis qu'aucun blessé ne soit à déplorer parmi les forces de l'ordre ou parmi les groupes hostiles qui ont tenté d'incendier en particulier des bâtiments publics : la mairie annexe du quartier et les locaux administratifs de Brest Métropole Habitat (BMH).

Le bilan fait état de 14 véhicules calcinés dont 6 dans la concession Fiat, à proximité du magasin Biocoop très gravement endommagé par un feu de façade qui s'est propagé à l'intérieur du bâtiment et n'a pu être totalement éteint que ce matin à 8h.

Des investigations judiciaires seront poursuivies sous l’autorité du procureur de la République de Brest pour établir les responsabilités des auteurs des violences commises.

Philippe Mahé, préfet du Finistère condamne très fermement ces faits inadmissibles s’agissant de destructions ou de tentatives de destruction, tant de biens publics que privés.
Il tient à remercier les forces de police et de gendarmerie mobilisées ainsi que les pompiers, dont le professionnalisme a permis de contenir une violence indigne et d'en limiter les impacts.